"Le voyage pour moi ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est la saveur de la journée qui s'ouvre, c'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,c'est la curiosité de confronter ses rêves avec le Monde, c'est demain, éternellement demain. Je pars..." Roland Dorgelès

Quel itinéraire?

Voici l'itinéraire envisagé, modifiable au gré des envies, des désirs, 
des rencontres, du climat, des festivals............ !



1 - 17 Novembre - 04 avril (4,5 mois) : INDE du sud et de l'est

Vol Kolkatta - Bangkok

2 -05 avril - 04 mai (1 mois) : THAILANDE du nord

Frontière terrestre Chiang Khong/Huay Xai

3 - 05 mai - 04 juin (1 mois) : LAOS

Frontière terrestre  Dong Kalaw/Dong Kralor

6 - 05 juin - 04 juillet (1 mois) : CAMBODGE

Frontière terrestre Poipet/Aranya Prathet

7 - 05 juillet - 05 août (1 mois) : THAILANDE du sud


Itinéraire global visualisé sur une carte :




Calendrier prévisionnel :



Pourquoi cet itinéraire?
J'ai fais le choix de rester longtemps en Inde, pays dans lequel je souhaitais vraiment m'immerger plus longuement. Du coup évidemment, il ne me restait plus que quelques mois pour découvrir le reste de l'Asie!
Ma meilleure amie ayant des attaches au Laos, il fit parti des pays dans lesquels je voulais absolument me rendre et pour lequel j'avais un coup de cœur anticipé! Le Cambodge et la Thailande, tout proches, bénéficiaient chez moi d'un bel imaginaire, d'un fort pouvoir évocateur et c'est donc naturellement que je les ai inclus dans l'itinéraire. 
J'ai du faire (a priori!) l'impasse sur la Birmanie et la Malaisie. Question de temps mais aussi et surtout, préoccupation écologique : en effet, du fait des troubles politiques aux frontières, il est très difficile de s'y rendre par la terre ; or, je souhaite n'utiliser l'avion qu'en cas de stricte nécessité. 

La Birmanie étant aux prises avec une des dictatures militaires les plus sévères, le dilemme pour s'y rendre ou non reste entier. Personnellement, de prime abord et sans recherches ni réflexion approfondies, je pencherai plutôt pour l'idée que se rendre dans ce pays, à la rencontre de ses habitants, en évitant au maximum de faire fonctionner les structures étatiques (en privilégiant les prestations individuelles par exemple), permet aux birmans de bénéficier d'une ouverture sur le monde et de constater que nous ne les oublions pas. D'autre part, ne pas s'y rendre renforce en quelque sorte l'idéologie de la Birmanie à vivre en autarcie sans s'ouvrir sur l'occident. Cependant, d'autres voix s'élèvent, parmi lesquelles celle d'Aung San Suu Kyi, la leader de l'opposition elle-même, pour dénoncer le fait que faire entrer des devises étrangères dans le pays sert le gouvernement en place. A chacun donc de se faire sa propre opinion, en accord avec ses valeurs et sa conviction intime.

Beaucoup me posent la question du Viet-Nam. Sans que je puisse vraiment l'expliquer, ce pays ne m'a jamais réellement attiré. Les échos que j'ai pu avoir des autres voyageurs ne m'ont pas non plus particulièrement encouragé. Aussi, pour le moment en tout cas, il ne fait pas parti des pays que je privilégie.

Quand à la Chine et la Mongolie, ils feront parti d'une prochaine découverte!