"Le voyage pour moi ce n'est pas arriver, c'est partir. C'est la saveur de la journée qui s'ouvre, c'est l'imprévu de la prochaine escale, c'est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose,c'est la curiosité de confronter ses rêves avec le Monde, c'est demain, éternellement demain. Je pars..." Roland Dorgelès

dimanche 12 juin 2011

J'ai attrape un coup de soleil... Ayuttahaya et Mae Sot, Thailande

J'ai quitte mon petit village paisible aux pieds des montagnes pour rejoindre Ayutthaya, apres une longue journee de bus. Ancienne capitale du royaume de Siam, cette ville, que j'imaginais de taille moyenne, devait me permettre de flaner paisiblement parmis les ruines des temples. Mais tout ne s'est pas passe exactement comme prevu... 

En effet, en debarquant du minibus, j'ai joue les tetues (ca vous etonne j'imagine!) et refuser de monter dans un touktouk, pensant pouvoir rejoindre le quartier des guest houses facilement a pied. Cela s'est solde par plus d'1h30 de marche en plein soleil, sac de 15kg sur le dos, pour me rendre compte une fois enfin arrivee, que j'avais tourne en rond!! Je me trouvais a 100m de la ou le minibus m'avait depose.... 

Je ne fais pas la fine bouche et accepte la chambre douillette que la Tony's Place me reserve malgre son prix plus eleve que mes choix habituels : 200B soit 5E. 

Le lendemain, je pars donc a la decouverte des ruines archeologiques, toujours a pied. La ville se revele plus grande que ce que je croyais, et la encore, je marche de longues heures au soleil, non recompensee par ce que je decouvre car le site n'est pas la hauteur de mes esperances. Il faut dire qu'apres avoir passe quelques jours a la cite d'Angkor, difficile d'etre emue par la vue d'autres vestiges... Mon etat de fatigue y est egalement peut etre pour quelque chose je vous l'accorde. 
Je finis par faire un malaise au bout de quelques heures de ce regime, signe qu'il faut vraiment que je leve le pied. Je pars en Birmanie dans quelques jours et aimerait bien en profiter! La chaleur me donne des migraines et des oedemes, mes doigts sont frippes par l'humidite... 7 mois que j'ecume les routes, mon corps reclame grace! 

Je passe le reste de l'apres midi sur ma terrace, et rencontre Gaelle et son fils Rena de 6 ans, sur les routes depuis plusieurs annees. Je passe un bon moment a echanger avec elle, notamment a propos du Bhoutan que Gaelle connait bien. C'est un pays qui restait un mystere pour moi, voila un coin du voile leve :) 

Je quitte la ville sans regrets en bus de nuit direction Mae Sot pour renouveller mon visa thai (j'ai seulement eu le droit a 15j en entrant par la Cambodge et il m'en aurait fallu 19...). J'aime beaucoup voyager de nuit, cela me rappelle l'epoque ou, chaque mois d'aout, nous traversions la France pour rejoindre mes grands parents dans le sud. Depuis ce temps la, rouler la nuit a un parfum d'enfance et un gout de vacances! D'autant que pour ce cas precis, la climatisation me permet d'avoir l'immence plaisir de dormir sous une couverture et ca n'a pas de prix!! 

Arrivee a Mae Sot aux premieres lueurs de l'aube, je rejoins la Green Guest House, tenue par une professeur et son mari. Ma chambre est tres agreable, et le jardin, bien qu'un peu abandonne, donne un air charmant a cette maison. 

La ville en elle meme, situee a la frontiere birmane, n'a rien d'engageant avec ses buildings, ses chiens errants et ses nuages qui collent aux montagnes. Pourtant, son grand marche melant refugies birmans, chinois et thais, est un des plus anime que j'ai eu l'occasion de voir. Je prends mon engagement au serieux et continue a me reposer, profitant de la climatisation des cafes pour preparer mon voyage en Birmanie. 

Le lendemain, je me rends donc a la frontiere, ou je pensais remplir quelques papiers cote thai, traverser le pont menant en Birmanie, deambuler quelques heures dans la ville frontaliere et revenir avec un cachet tout neuf sur mon passeport. Mais la encore... On m'indique que la frontiere est fermee depuis 1 ans et comme nous sommes samedi, pas moyen d'obtenir des infos fiables aupres du bureau de l'immigration. Je reste quelques instants en faction devant le pont, car l'activite y bat son plein malgre tout, mais ne constate effectivement pas d'allees et venues sur le fameux pont... Je ne comprends pas bien comment personne n'a pu me renseigner avant : ma guest house, au courant de mes projets, mon chauffeur de touktouk... Bref, il est trop tard maintenant, mon visa est perime et je me retrouve en situation irreguliere jusqu'a mon depart pour Yangoon le 16. Une grosse amende a la cle, certes, mais j'espere surtout ne pas avoir de soucis pour remettre les pieds en Thailande dans moins d'un mois... Cette mesaventure me laisse fatiguee et degoutee, tant de chemins pour pas grands choses! 

Je m'offre de manger dans un delicieux resto italien qui sert des pates maison a des prix defiant toute concurrence : un regal, et ca tombe bien car l'appetit est un peu en berne. 

Derniere etape avant mon depart : Sukkothai, ou j'ai reserve une guest house avec piscine. 

1 commentaire:

  1. coucou,
    ne te décourage pas, jusqu'ici tu t'en es très bien sortie,il n'y a pas de raison que ça ne continue pas jusqu'au bout.
    plein de bisous pour te donner du courage

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